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Échapper aux griffes de la mort

Échapper aux griffes de la mort

 

Par Wang Cheng, Chine

 

Dieu Tout-Puissant dit : « Dieu n’est jamais absent du cœur de l’homme et vit parmi les hommes en tout temps. Il est resté la force motrice de la vie de l’homme, le fondement de l’existence de l’homme et un gisement riche pour l’existence de l’homme après sa naissance. Il fait renaître l’homme et Lui permet de vivre obstinément dans chacun de ses rôles. Grâce à Sa puissance et à Son vitalisme inextinguible, l’homme a vécu de génération en génération, au cours desquelles la puissance de la vie de Dieu a été le pilier de l’existence de l’homme, et pour laquelle Dieu a payé un prix qu’aucun homme ordinaire n’a jamais payé. Le vitalisme de Dieu peut prévaloir sur toute puissance ; en outre, il dépasse tout pouvoir. Sa vie est éternelle, Sa puissance extraordinaire, et Son vitalisme ne peut pas être englouti par une créature ou une force ennemie, quelles qu’elles soient. Le vitalisme de Dieu existe et brille de Son grand éclat, quel que soit le temps ou le lieu. Le ciel et la terre ont beau subir de grands changements, la vie de Dieu est à jamais la même. Toutes les choses passent, mais la vie de Dieu ne passe pas, car Dieu est la source de l’existence de toutes choses et la racine de leur existence » (« La Parole apparaît dans la chair »). Autrefois, je ne saisissais ce passage qu’en théorie, sans vraiment le comprendre ni l’apprécier. Plus tard, j’ai été arrêté, persécuté et torturé par le PCC et ce sont les paroles de Dieu qui m’ont permis d’échapper à la mort, à de nombreuses reprises, alors que Satan me ravageait. J’ai été témoin des actes merveilleux de Dieu et j’ai découvert que l’autorité de Ses paroles surpassait tout. J’y ai gagné une certaine compréhension de Dieu et ma foi s’est raffermie.

En 2006, l’Église m’avait chargé d’imprimer les livres des paroles de Dieu. Un jour, pendant une livraison, certains frères et sœurs chargés des livraisons et le chauffeur de l’imprimerie ont été arrêtés par la police du PCC. Les dix mille exemplaires de La Parole apparaît dans la chair qui se trouvaient dans cette voiture ont été confisqués. Le chauffeur nous a dénoncés et une dizaine d’autres frères et sœurs ont été arrêtés. Cette affaire a causé de l’agitation dans deux provinces et le Comité central s’y est intéressé. Le gouvernement a ensuite appris que j’étais un dirigeant d’Église et a même chargé des policiers armés d’enquêter sur mes activités. À cette époque, ils ont confisqué deux voitures et un camion de l’imprimerie avec laquelle on travaillait et lui ont pris 65 500 yuans en liquide. Ils ont aussi soutiré plus de 3 000 yuans aux frères et sœurs qui faisaient les livraisons. Après ça, la police a fouillé deux fois ma maison en défonçant la porte pour entrer. Les policiers ont cassé tout ce qu’ils ont pu et saccagé ma maison. Le PCC ne m’a pas arrêté, mais il a arrêté mes voisins et des personnes que je connaissais pour essayer de les forcer à révéler où j’étais.

 

J’ai dû fuir chez un parent qui vivait très loin pour échapper à une arrestation et aux persécutions du PCC. À ma grande surprise, trois jours plus tard, la police armée locale, celle de ma ville natale, la police criminelle et une centaine de personnes ont étroitement encerclé la maison le soir. Puis, la police a chargé. Une dizaine de policiers ont pointé leurs armes sur ma tête et l’un d’eux a crié : « Pas un geste ou t’es mort ! » Ils se sont bousculés pour me menotter en me tordant les bras derrière le dos. Comme ils n’y arrivaient pas, ils ont posé un pied sur mon dos pour tirer mon bras et me menotter brutalement. La douleur était insupportable. Ils ont pris les 650 yuans que j’avais sur moi et m’ont demandé de leur révéler l’emplacement de l’argent de l’Église pour leur donner. Ça m’a rendu furieux. C’était donc ça, la « police du peuple » ? Je participais à des réunions, je lisais les paroles de Dieu et je faisais mon devoir de croyant. Non seulement ils ont déployé des forces gigantesques pour m’arrêter, mais ils voulaient piller et détourner les fonds de l’Église. C’était une mauvaise plaisanterie ! Comme je me taisais, un officier m’a giflé deux fois très fort et m’a fait tomber. Alors les policiers m’ont roué de coups de pied. Je me suis évanoui de douleur. Quand j’ai repris conscience, j’étais dans une voiture de police qui me ramenait dans ma ville natale. On avait attaché une grosse chaîne à mon cou et à mes pieds. J’étais forcé d’être en position fœtale, la tête posée sur le torse, pour ne pas tomber. Alors que je souffrais, les policiers se sont moqués de moi et m’ont insulté. Je savais très bien qu’ils me traitaient de cette manière à cause de ma foi en Dieu Tout-Puissant. Ce verset exprimé par Dieu à l’ère de la Grâce m’est venu à l’esprit : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous » (Jean 15:18). Plus ils m’humiliaient, plus je voyais clairement leur laideur et leur nature satanique qui déteste Dieu. Je les haïssais encore plus. Je n’ai pas arrêté de prier Dieu dans mon cœur, Lui demandant de protéger mon cœur pour que je continue à porter témoignage et à humilier Satan, même sous la pire des tortures. Après avoir prié, j’ai pensé à ces paroles de Dieu. Dieu dit : « Sois paisible en Moi, car Je suis ton Dieu, votre seul Rédempteur. Vous devez pacifier votre cœur en tout temps, vivre en Moi ; Je suis ton roc, votre soutien » (« La Parole apparaît dans la chair »). C’est vrai. La vie des hommes dépend entièrement des arrangements de Dieu et c’est Lui qui décide de notre sort. Qu’avais-je à craindre puisque j’étais soutenu par Dieu Tout-Puissant ? Cette pensée a renforcé ma foi et j’étais prêt à subir la torture qui m’attendait en m’en remettant à Dieu.

 

Je ne sais pas combien de fois je me suis évanoui de douleur pendant les 18 heures du trajet. Je me souviens juste que je suis arrivé à la prison de ma ville natale après 2 heures du matin. J’avais l’impression que mon sang s’était figé dans mes veines. Mes mains et mes pieds étaient si enflés et engourdis que je ne pouvais plus les bouger. J’ai entendu des officiers demander en parlant de moi : « Est-ce qu’il est mort ? » Après ça, ils ont tiré sur ma chaîne. J’ai senti des menottes s’enfoncer dans mes poignets, puis ils m’ont tiré hors de la voiture et forcé à m’allonger. Je me suis évanoui de douleur. Peu après, un officier m’a réveillé d’un coup de pied et entraîné dans une cellule de condamné à mort. Le lendemain, une dizaine de policiers armés m’ont fait sortir de prison pour m’emmener dans un endroit isolé en dehors de la ville. C’était une grande cour entourée de hauts murs et bien gardée. Il y avait des policiers armés et il était écrit « Centre d’entraînement de chiens policiers » sur la porte. On m’a emmené dans une pièce où il y avait toutes sortes d’instruments de torture. Mon sang s’est glacé. D’abord, la police m’a ordonné de rester au milieu de la cour sans bouger. Ils ont ouvert une cage, d’où sont sortis quatre chiens féroces. Ils m’ont montré du doigt et leur ont ordonné : « Tuez-le ! » Les quatre chiens ont foncé sur moi et j’ai fermé les yeux de peur. Il y avait un bourdonnement dans ma tête et je n’avais qu’une pensée : « Mon Dieu, sauve-moi ! » J’ai supplié Dieu de tout mon cœur encore et encore. Au bout d’un moment, je me suis aperçu que les chiens ne mordaient que mes vêtements et ne m’avaient pas blessé. Il y avait aussi un chien appuyé sur mes épaules qui me reniflait et léchait mon visage. Il ne me faisait pas de mal non plus. J’ai brusquement pensé au prophète Daniel. On l’avait jeté dans une tanière de lion parce qu’il croyait en Dieu, mais Dieu était avec lui. Dieu a chargé des anges de fermer les gueules des lions affamés pour qu’ils ne fassent pas de mal à Daniel. Cette pensée a raffermi ma foi. J’ai vraiment senti que tout est entre les mains de Dieu et qu’Il décide de nous laisser vivre ou mourir. J’ai pensé : « Si Dieu fait de moi un martyr aujourd’hui, ce sera un honneur et je ne m’en plaindrai pas. » Je n’étais pas paralysé par la peur de la mort. Dès que j’ai été prêt à donner ma vie pour porter témoignage à Dieu, j’ai vu un autre de Ses actes merveilleux. J’entendais les policiers crier : « Tuez-le ! Tuez-le ! » Mais les chiens n’ont mordu que mes vêtements, ils m’ont reniflé et léché, puis ils sont repartis en courant. Les policiers ont essayé d’arrêter les chiens et de les forcer à m’attaquer, mais ils se sont mis à courir dans tous les sens sans me mordre. Les policiers n’y comprenaient rien. Ils ont dit : « Comme c’est bizarre que les chiens ne veuillent pas le mordre ! » Ça m’a fait penser aux paroles de Dieu : « Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute sa vie est contemplée par les yeux de Dieu. Peu importe que tu y croies ou non, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. C’est de cette manière que Dieu préside sur toutes les choses » (« La Parole apparaît dans la chair »). Si je restais sain et sauf au milieu d’une meute de chiens policiers, c’était parce que Dieu me protégeait discrètement, me montrait Sa toute-puissance et Ses actes merveilleux. Ma foi en Dieu s’est encore raffermie.

 

Comme les choses ne se passaient pas comme ils l’espéraient, les policiers m’ont emmené dans une salle de torture et m’ont suspendu à un mur par les menottes. J’ai senti une douleur fulgurante dans les poignets, comme s’ils s’étaient cassés. Alors, ils ont commencé à me donner des coups de poing et de pied. Quand l’un d’eux fatiguait, un autre prenait le relais. J’ai été roué de coups et j’ai perdu beaucoup de sang. Ils ont continué, même la nuit venue. Quand je fermais un peu les yeux, ils me tasaient. Un policier a dit en me frappant : « Si quelqu’un t’assomme, je te réveillerai de la même manière. » Quand j’ai entendu ça, j’ai compris que Satan employait toutes sortes de tourments pour me faire céder. Les policiers voulaient me faire craquer et perdre ma lucidité pour m’arracher des informations sur l’Église. Alors, ils auraient arrêté des frères et sœurs et confisqué l’argent de l’Église. J’ai serré les dents, enduré les coups et je me suis juré : « Je ne cèderai jamais à Satan, même si on me pend ! » Ils ont continué à me torturer jusqu’à l’aube. Je n’avais plus de force et je voyais la mort comme un soulagement. Je n’avais plus assez d’énergie pour tenir le coup. Je n’arrêtais pas de prier Dieu dans mon cœur : « Ô Dieu ! Ma chair est faible et je n’en peux plus. Tant que je respire encore, tant que je suis conscient, je Te supplie de prendre mon âme. Je ne serai pas un Judas et ne Te trahirai pas. » Après ma prière, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Que ce cycle de l’œuvre de Dieu implique la venue de Dieu dans la chair et Sa naissance dans la demeure du grand dragon rouge signifie que Sa venue sur terre cette fois doit affronter des dangers extrêmes. Il fait face à des couteaux, des fusils et des gourdins ; Il fait face à la tentation ; Il fait face à des foules de gens au regard meurtrier. Il risque d’être tué à tout moment » (« La Parole apparaît dans la chair »). Dieu est le Créateur. Il est suprême et honorable. Il est devenu chair deux fois, Il a supporté une énorme humiliation pour exprimer la vérité et sauver l’humanité, en étant constamment traqué et persécuté par Satan, condamné et rejeté par le monde religieux et répudié par deux générations. Dieu a énormément souffert. J’étais si ému par l’amour de Dieu que je me suis juré : « Tant qu’il me restera un souffle de vie, je porterai témoignage et j’humilierai Satan ! » Comme je ne disais rien et que je ne les avais pas suppliés depuis longtemps, les policiers ont eu peur de m’avoir tué et de ne pas pouvoir faire leur rapport. Ils ont arrêté de me frapper, mais ils m’ont laissé attaché au mur pendant deux jours et deux nuits.

 

Il faisait très froid. Je portais des vêtements légers complètement trempés. En plus, je n’avais pas mangé depuis des jours. Je sentais que je ne tiendrais plus très longtemps. Alors la police a employé une autre ruse en faisant venir un psychologue pour qu’il essaie d’influencer ma pensée et de me laver le cerveau. Le psychologue a dit : « Tu es encore jeune. Tu as des parents et des enfants. Depuis ton arrestation, les autres croyants, y compris ton dirigeant, ne se sont pas souciés de toi. N’est-il pas absurde que tu souffres autant pour eux ? » En entendant ces mensonges, j’ai pensé : « Mes frères et sœurs ne tomberaient-ils pas dans un piège s’ils essayaient de me rendre visite ? Tu me mens et cherches à me persuader par ces ruses, tu joues sur ma relation avec mes frères et sœurs pour m’inciter à mal comprendre Dieu, à Le blâmer et à Le rejeter. Je ne te laisserai pas faire. » Grâce à la protection de Dieu, j’ai reconnu la ruse de Satan et je ne m’y suis pas laissé prendre. Vaincu, le psychologue a secoué la tête et dit : « Ce type est irrécupérable. Quoi qu’on fasse, on n’en tirera rien. Il ne parlera pas. » Il a encore secoué la tête et il est parti.

 

Comme cette méthode plus douce avait échoué, les policiers ont remontré leur vrai visage et m’ont encore laissé attaché une journée. Ce soir-là, j’avais si froid que je tremblais comme une feuille et j’avais l’impression que mes mains allaient se détacher. C’était très douloureux. Mon esprit s’est embrouillé et je sentais vraiment que je ne tiendrais plus longtemps. Alors, un groupe d’officiers est arrivé. Ils étaient armés de longs bâtons et se sont mis à me frapper méchamment les genoux et les chevilles. D’autres me pinçaient. Je souffrais tellement que je voulais mourir. Cette fois, je me suis effondré. Je n’en pouvais plus et je me suis mis à pleurer. J’ai songé à trahir Dieu. J’ai pensé que je pouvais parler de ma propre foi tant que je ne disais rien sur mes frères et sœurs. Me voyant pleurer, les policiers m’ont détaché. Ils m’ont laissé par terre et m’ont permis de me reposer après m’avoir donné un peu d’eau. Puis ils ont sorti du papier et un stylo pour prendre des notes. Alors que j’étais sur le point de céder à la tentation de Satan et de trahir Dieu, soudain, les paroles de Dieu me sont venues clairement à l’esprit : « Je n’accorderai plus de miséricorde à ceux qui M’ont été complètement infidèles en périodes de tribulation, car Ma miséricorde a ses limites. En plus, Je n’ai pas d’affection pour quiconque M’a déjà trahi, encore moins souhaiterais-Je M’associer avec ceux qui trahissent les intérêts de leurs amis. Voilà Mon tempérament [...]. Quiconque brise Mon cœur n’aura pas droit à Ma clémence une seconde fois » (« La Parole apparaît dans la chair »). Ça m’a fait prendre conscience que le tempérament de Dieu ne supportait aucune offense et que ceux qui Le trahissaient n’obtiendraient jamais Sa pitié. J’ai brusquement retrouvé ma lucidité et j’ai pensé à Judas, qui avait trahi le Seigneur Jésus pour trente deniers d’argent. Étais-je vraiment prêt à trahir Dieu pour un moment de confort ? Si les paroles de Dieu ne m’avaient pas guidé et éclairé juste à temps, j’aurais sans doute trahi Dieu et aurais été condamné pour l’éternité. Alors j’ai pensé aux paroles d’un hymne : « Je préférerais perdre ma vie. Je garderai ma dignité comme un membre du peuple de Dieu. Avec l’exhortation de Dieu en l’esprit, j’humilierai Satan » (« Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux »). Je l’ai fredonné dans mon cœur et j’ai senti ma foi se raffermir. Ma vie était entre les mains de Dieu et je savais que je devais me soumettre à Ses arrangements. Tant qu’il me restait un souffle de vie, je devais porter témoignage et ne pas céder aux démons du PCC !

 

Comme je ne bougeais pas, ils ont continué à me tenter. L’un d’eux a dit : « Est-ce que ça vaut toutes ces souffrances ? Nous t’offrons une chance de racheter tes crimes en nous disant ce que tu sais. On sait déjà tout, que tu parles ou non. Nous avons tous les témoins et toutes les preuves qu’il nous faut pour te condamner. » Comme ils faisaient tout pour me faire trahir Dieu et dénoncer d’autres croyants, je n’ai plus pu contenir ma rage et j’ai crié : « Pourquoi m’interroger si vous savez tout ? Même si je savais quelque chose, je ne le vous dirais jamais ! » Exaspéré, un officier a dit : « Si tu ne parles pas aujourd’hui, tu mourras. N’espère pas sortir d’ici vivant ! » J’ai répondu : « Je n’espère plus survivre depuis que je suis tombé entre vos mains ! » Fou de rage, un officier m’a donné un coup de pied dans le ventre. J’ai eu l’impression d’être éviscéré. Ils se sont tous remis à me frapper et je me suis évanoui une fois de plus de douleur. Quand j’ai repris conscience, j’étais de nouveau attaché au mur, mais plus haut. Je sentais que tout mon corps était enflé et je ne pouvais plus parler. Mais, grâce à la protection de Dieu, je ne souffrais plus. Le soir venu, quatre policiers sont restés pour monter la garde et ils se sont endormis. Subitement, mes menottes se sont ouvertes et je suis tombé doucement comme si quelque chose me soutenait. Je ne l’aurais jamais cru si je n’en avais pas fait l’expérience ! Alors, j’ai pensé à Pierre, qu’un ange envoyé par le Seigneur avait sauvé de la prison. Les chaînes de Pierre étaient tombées et la porte de sa cellule s’était ouverte toute seule. Je n’ai pas osé croire que j’étais l’objet d’un acte merveilleux de Dieu comme Pierre. À cet instant, je me suis vraiment senti élevé et béni par Dieu ! Profondément ému, je me suis agenouillé devant Dieu et Lui ai offert une prière de gratitude. J’ai dit : « Ô Dieu, merci pour Ta pitié et Ton soutien. Satan m’a torturé jusqu’aux portes de la mort de nombreuses fois, mais Tu me protégeais discrètement pour me permettre de voir Ta toute-puissance et Tes actes merveilleux. » Cette prière m’a beaucoup ému et réconforté. J’avais vraiment envie de m’en aller, mais je ne l’ai pas fait parce que je ne pouvais pas bouger mes mains ni mes pieds. J’ai dormi par terre. Le lendemain, les policiers m’ont réveillé à coups de pied. Ils m’ont ensuite torturé d’une autre manière. Ils m’ont emmené dans une autre pièce et m’ont forcé à m’asseoir sur une chaise électrifiée. Ils ont fixé des pinces en fer sur mon cou et ma tête et m’ont attaché les mains pour que je ne puisse pas bouger. Je ne pouvais plus que prier Dieu en silence. Alors, un officier a allumé le courant. La dizaine de policiers présents m’ont tous regardé pour voir à quoi je ressemblerais électrocuté. Mon absence de réaction les a abasourdis. Ils ont vérifié les branchements. Un peu après, comme je ne réagissais toujours pas, l’un d’eux a dit : « La chaise est-elle cassée ? Pourquoi n’y a-t-il pas de courant ? » Il m’a touché sans réfléchir et la décharge l’a repoussé un mètre plus loin. Il est resté par terre à crier de douleur. Les autres policiers ont eu si peur qu’ils se sont enfuis. L’un d’eux est même tombé dans sa précipitation. Après un long moment, deux officiers sont revenus me détacher en étant terrifiés de recevoir une décharge. Je suis resté sur cette chaise une demi heure sans jamais sentir l’électricité. J’avais l’impression d’être assis sur une chaise normale. C’était une autre œuvre merveilleuse de Dieu. J’étais très ému. Je sentais que j’étais prêt à tout sacrifier, même ma propre vie. Tant que Dieu était avec moi, ça me suffisait.

 

Plus tard, ils m’ont ramené en cellule. J’étais couvert de blessures et la douleur de mes mains et de mes pieds était insupportable. J’étais faible et engourdi. Je ne pouvais ni me lever ni m’asseoir ni avaler quoi que ce soit. Je ne pouvais que rester couché, prostré. Quand l’un des hommes qui partageaient ma cellule a découvert que je n’avais dénoncé personne, il m’a vraiment trouvé admirable. Il a dit : « Vous autres croyants, vous êtes de vrais héros ! » Dans mon cœur, j’ai prié pour offrir mes louanges à Dieu. La police a ensuite essayé de me faire battre et torturer par d’autres prisonniers. À ma grande surprise, ils m’ont défendu. Ils ont dit : « Cet homme croit en Dieu et n’a rien fait de mal. Vous allez finir par le tuer. » Craignant de perdre le contrôle de la situation, les policiers n’ont rien osé répondre et sont partis, vaincus.

 

Comme elle n’obtenait aucun résultat, la police a encore changé de tactique et demandé aux gardes de la prison de me charger de nombreuses tâches supplémentaires. Chaque jour, je devais faire deux paquets de billets funéraires à brûler. Chaque paquet contenait 1 600 feuilles d’aluminium et de papier flash. C’était le double de ce que les autres prisonniers devaient faire. J’avais très mal aux mains, je ne pouvais rien ramasser et je n’aurais pas pu venir à bout de cette tâche même en travaillant toute la nuit. La police s’est servie de cette excuse pour m’infliger des châtiments corporels. On me forçait à prendre des douches froides alors qu’il faisait -20, à travailler des nuits entières ou à rester debout pendant de longues périodes. Je dormais moins de trois heures par nuit. J’ai souffert ainsi dans ce centre de détention pendant un an et huit mois. Plus tard, le PCC m’a accusé « d’avoir utilisé une organisation xie jiao afin de saper l’application de la loi » sans aucune preuve et m’a condamné à trois ans de prison. Quand je suis sorti, la police locale m’a surveillé de près. Je ne pouvais pas aller où je voulais et je devais me présenter dès qu’ils me convoquaient. Je n’avais aucune liberté personnelle. Je ne pouvais pas assister à des réunions ni faire mon devoir. C’était très dur pour moi. Si la surveillance constante du PCC m’empêchait de faire mon devoir d’être créé, n’était-ce pas pire que la mort ? Plus tard, j’ai quitté ma ville natale pour une autre région où je pouvais enfin faire mon devoir.

 

La persécution brutale du PCC est profondément gravée dans ma mémoire. J’ai vu son visage ignoble, son opposition démoniaque à Dieu, la manière dont il fait du mal aux gens et je le hais de tout mon être. J’ai aussi été témoin des actes merveilleux de Dieu, de Sa toute-puissance et de Sa souveraineté. Ce sont les actes merveilleux de Dieu qui m’ont protégé, permis d’échapper à Satan et arraché à la mort. Alors que j’étais persécuté par le PCC, ce sont les paroles de Dieu qui m’ont guidé, Sa force de vie qui m’a soutenu et ça a raffermi ma foi et mon désir de Le suivre. Dieu soit loué ! Gloire à Dieu Tout-Puissant !

 

Source : L’Église de Dieu Tout-Puissant

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