Par Yang Li, Chine
Dieu Tout-Puissant dit : « La force vitale de Dieu peut prévaloir sur toute puissance ; en outre, elle dépasse tout pouvoir. Sa vie est éternelle, Sa puissance extraordinaire, et Sa force vitale ne peut pas être engloutie par une créature ou une force ennemie, quelles qu’elles soient. La force vitale de Dieu existe et brille de Son grand éclat, quel que soit le temps ou le lieu. Le ciel et la terre ont beau subir de grands changements, la vie de Dieu est à jamais la même. Toutes les choses passeront peut-être, mais la vie de Dieu demeurera encore, car Dieu est la source de l’existence de toutes choses et la racine de leur existence. La vie de l’homme provient de Dieu, le ciel existe grâce à Dieu et l’existence de la terre provient de la puissance de la vie de Dieu. Aucun objet qui possède la vitalité ne peut transcender la souveraineté de Dieu, et aucune chose, aussi vigoureuse qu’elle soit, ne peut éviter le domaine de l’autorité de Dieu. De cette façon, qui que l’on soit, chacun doit se soumettre à la domination de Dieu, tout le monde doit vivre sous le commandement de Dieu, et personne ne peut échapper à Ses mains » (« Seul le Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle », dans La Parole apparaît dans la chair). Ces paroles de Dieu m’émeuvent beaucoup. Quand j’ai été arrêtée et brutalement torturée par la police du PCC pour avoir répandu l’Évangile, ces sont les paroles de Dieu qui m’ont permis de triompher des ravages de ces démons et de m’échapper de leur repaire. J’ai vraiment éprouvé l’autorité des paroles de Dieu et gagné plus de foi pour Le suivre.
Il était plus de 19 heures, le 23 novembre 2005. Je me réunissais avec deux sœurs quand cinq policiers ont fait irruption et nous ont encerclées. Ils ont saccagé l’endroit comme des bandits et confisqué nos sacs et nos livres de paroles de Dieu, puis ils nous ont menottées et emmenées au poste de police. J’étais terrifiée. J’ai prié Dieu encore et encore de nous protéger. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Tu sais que toutes les choses dans l’environnement autour de toi sont là avec Ma permission ; Je les planifie toutes. Vois clairement et satisfais Mon cœur dans l’environnement que Je t’ai donné. Ne crains pas, le Dieu Tout-Puissant des armées sera sûrement avec toi ; Il vous soutient et Il est votre bouclier » (« Chapitre 26 » de Déclarations de Christ au commencement, dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de Dieu m’ont donné la foi et de la force. Je savais que tout était entre les mains de Dieu Tout-Puissant, alors qu’avais-je à craindre en étant soutenue par Dieu ? Ça m’a donné assez d’assurance pour témoigner en m’en remettant à Dieu. Au poste, les policiers nous ont menottées à des chaises en métal. Une dizaine de policiers se sont relayés pour nous interroger par équipes de deux. Ils voulaient connaître le nom et l’adresse du dirigeant de l’Église. Je n’ai pas dit un mot. Ils nous ont emmenées toutes les trois dans un centre de détention le lendemain soir. Il neigeait beaucoup, cette nuit-là, mais ils ont pris nos manteaux. On a grelotté pendant tout le trajet.
Ils nous ont emmenées dans un souterrain où j’ai entendu des bruits de coups et des cris de prisonniers. J’en ai eu la chair de poule. C’était un enfer. Les policiers nous ont poussées dans une cellule et ont dit aux autres prisonnières de nous harceler, de nous « accueillir chaleureusement ». La prisonnière en chef m’a tout de suite fait tomber et rouée de coups de pied. J’avais si mal que j’ai roulé dans tous les sens et crié. Ensuite, elles nous ont arraché nos vêtements et nous ont traînées dans la salle de bains pour nous faire prendre une douche froide. Sous l’eau glacée, j’ai grelotté et claqué des dents. C’était si douloureux que j’avais l’impression que ma chair se détachait de mes os. Je me suis vite évanouie. Elles se sont remises à me frapper dès que je suis revenue à moi et ne m’ont laissée tranquille que quand elles se sont lassées. Mon esprit a faibli. Je me suis demandé ce qu’elles me feraient d’autre et si je pourrais le supporter. Dans ma souffrance, Dieu m’a incitée à penser à cet hymne de Ses paroles : « Sous la direction de Ma lumière, vous briserez sûrement l’emprise des forces des ténèbres. Au milieu de l’obscurité, vous ne perdrez sûrement pas la lumière qui vous guide. […] Vous tiendrez sûrement ferme et serez inébranlables au pays de Sinim. Par les souffrances que vous supportez, vous hériterez de Mes bénédictions et rayonnerez sûrement Ma gloire dans l’univers entier » (« Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux »). J’ai chanté cet hymne en silence, encore et encore, et repris courage. Satan pouvait me faire du mal mais, tant que je m’en remettrais à Dieu, Il me permettrait de triompher de la torture des démons et de tenir bon. C’était Satan qui essayait de me faire renier et trahir Dieu. Je savais que je ne pouvais pas le laisser gagner. Je devais porter témoignage à Dieu et faire honte à Satan.
Vingt-et-un jours plus tard, les policiers m’ont transférée au bureau de sécurité publique du comté. Ils m’ont fait asseoir sur une chaise en métal pour m’interroger. Comme je ne parlais pas, ce soir-là, ils m’ont menottée et suspendue à la grille de la fenêtre. Je touchais à peine le sol du bout des orteils. L’un d’eux a dit : « Je suis très patient. Tu finiras par me supplier et me livrer le nom de ton dirigeant d’Église. » Après quelque temps, mes poignets m’ont fait horriblement mal. J’ai prié Dieu, encore et encore, de ne pas me laisser céder à Satan. Comme je me taisais toujours, ils m’ont emmenée dans une salle d’interrogatoire. J’y ai vu toutes sortes d’instruments de torture. Il y avait des matraques de toutes les tailles accrochées à un mur, des tiges en cuir, des fouets et un banc de tigre contre un mur. Quelques policiers fouettaient et tasaient un homme d’une vingtaine d’années. Sa peau était si lacérée qu’il était presque méconnaissable. Une policière s’est approchée de moi et m’a donné un coup de pied sans dire un mot, puis elle m’a attrapée par les cheveux et cogné la tête contre le mur. J’ai été étourdie et j’ai cru que ma tête allait éclater. En continuant à me frapper, elle a dit : « Si tu ne nous dis pas ce qu’on veut savoir, on te tuera ! » Deux autres policiers ont enchaîné : « Des collègues viendront de différents postes. On a tout notre temps. On t’interrogera un mois, deux mois… On s’en fiche. Tu finiras par parler. » Ces propos, le traitement barbare qu’ils me faisaient subir et la manière dont ils torturaient le jeune homme m’ont terrifiée. Mon cœur battait à tout rompre. J’avais peur de ne pas pouvoir supporter la torture qu’ils me réservaient. Je me suis empressée de prier Dieu. Alors j’ai pensé à cet extrait de Ses paroles : « Lorsque les hommes sont prêts à sacrifier leur vie, tout devient insignifiant, et personne ne peut l’emporter sur eux. Qu’est-ce qui pourrait être plus important que la vie ? Ainsi, Satan devient incapable de faire plus chez les hommes, il ne peut rien faire avec l’homme » (« Chapitre 36 » d’Interprétations des mystères des paroles de Dieu à l’univers entier, dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre que Satan exploite notre peur de la mort pour nous faire trahir Dieu. Puisque ma vie est entre les mains de Dieu, comment Satan pourrait-il contrôler le fait que je vive ou meure ? Je devais offrir ma vie, porter témoignage à Dieu et faire honte à Satan ! Cette pensée m’a donné la foi et de la force. Enragé par mon silence, un policier a crié : « Je vais te montrer de quoi je suis capable. Tu crois que je ne peux pas te briser ? » Ils m’ont de nouveau suspendue à une fenêtre avec des menottes et ont commencé à me taser. Je me suis convulsée sous les décharges électriques. Plus je me débattais, plus les menottes se serraient. J’avais l’impression que mes mains allaient se détacher et je souffrais le martyre. Deux policiers se sont relayés pour me taser. Je me suis convulsée, puis j’ai perdu toute sensibilité. Ma conscience m’a échappé et j’ai fini par m’évanouir. J’ai fini par revenir à moi à cause du froid. Un vent glacé me tétanisait. J’ai recommencé à perdre conscience, mais j’étais certaine que je ne craquerais pas. Je témoignerais, même si ça devait me coûter la vie. J’ai pensé au Seigneur Jésus, qui a été crucifié pour racheter l’humanité. Il a été cruellement fouetté, puis cloué à la croix, où Il a perdu Son sang jusqu’à la dernière goutte. Dieu a tant donné pour le salut de l’humanité ! Penser à l’amour de Dieu m’a beaucoup émue. J’ai fait cette prière : « Ô Dieu, Tu m’as donné le souffle. Si Tu veux que je meure, je me soumettrai. Même si Satan me persécute jusqu’à la mort, je lui ferai honte et je témoignerai pour Toi ! » J’ai retrouvé un peu de lucidité et j’ai pensé aux martyres de Pierre et d’Étienne. Je n’ai pas pu m’empêcher de chanter doucement un hymne que je connaissais bien : « Sous Son plan et Son arrangement, je fais face à mes épreuves. Comment pourrais-je fuir ou renoncer ? Seule compte la gloire de Dieu. En périodes d’adversité, Dieu me guide et ma foi se perfectionne. Je suis totalement et complètement dévoué. Dévoué à Dieu, je ne crains pas la mort. Sa volonté l’emporte toujours. Sans songer à demain, à perdre ou à gagner, je ne demande qu’à satisfaire Dieu. Je témoigne haut et fort, humiliant Satan pour la gloire de Dieu. » Extrait de « Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux » Chanter ça m’a émue et encouragée. J’ai décidé que je devais porter témoignage à Dieu quoi qu’on me fasse.
Le lendemain matin, un policier m’a dit sur un ton menaçant : « Tu as eu de la chance de ne pas mourir de froid la nuit dernière. Si tu ne parles pas aujourd’hui, même ton Dieu ne pourra pas te sauver ! » J’ai pensé : « Dieu a créé toutes choses et les régit. Notre destin est entre Ses mains. Ma vie et ma mort ne dépendent pas de toi, mais de Dieu ! » Un policier m’a encore frappé avec son taser et une puissante décharge m’a parcourue. Je souffrais horriblement. Je n’ai pas pu m’empêcher de me débattre et de crier. Les policiers gloussaient et blasphémaient. J’étais outrée. Ils n’étaient qu’une bande de démons de Satan qui résistaient à Dieu ! Ils ont continué à me taser. J’ai senti que je faiblissais et que je ne pourrais plus le supporter longtemps, alors j’ai supplié Dieu de me protéger. À ce moment-là, j’ai pensé aux paroles de Dieu Tout-Puissant : « La force vitale de Dieu peut prévaloir sur toute puissance ; en outre, elle dépasse tout pouvoir. Sa vie est éternelle, Sa puissance extraordinaire, et Sa force vitale ne peut pas être engloutie par une créature ou une force ennemie, quelles qu’elles soient. La force vitale de Dieu existe et brille de Son grand éclat, quel que soit le temps ou le lieu. Le ciel et la terre ont beau subir de grands changements, la vie de Dieu est à jamais la même. Toutes les choses passeront peut-être, mais la vie de Dieu demeurera encore, car Dieu est la source de l’existence de toutes choses et la racine de leur existence » (« Seul le Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle », dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de Dieu m’ont donné de la force. Le Seigneur Jésus a ressuscité Lazare d’un mot et Lazare est sorti de sa tombe. Si Dieu ne voulait pas que je meure ce jour-là, Satan ne pouvait rien contre moi malgré tous ses efforts. J’étais prête à tout, même à mourir, pour glorifier Dieu. Dès que j’ai cessé de me soucier de ma mort, un miracle s’est produit. Ils avaient beau me taser, Je n’ai plus senti aucune douleur. J’étais aussi très lucide. J’ai bien compris que c’était la protection de Dieu. J’ai éprouvé personnellement l’autorité des paroles de Dieu et ma foi s’est renforcée.
Cette nuit-là, les policiers ont trouvé une nouvelle manière de me torturer. Ils m’ont menottée devant une fenêtre et se sont relayés pour m’empêcher de dormir. Ils me giflaient dès que je fermais les yeux. Je n’avais rien bu ni mangé depuis deux jours. J’étais à bout de force et mes yeux étaient gonflés. Le vent glacé me faisait grelotter. En regardant les policiers assis, jambes croisées, dans leurs manteaux épais, j’avais l’impression de voir des démons de l’Hadès. J’étais furieuse. Parce que Dieu a créé l’homme, il est juste et naturel de Le vénérer. Mais le PCC ne le permet pas. Il s’oppose frénétiquement à Dieu et persécute les croyants de manière méprisable. Je me suis rappelée un passage des paroles de Dieu : « Pendant des milliers d’années, ce pays a été une terre d’ordures. Il est insupportablement sale, la misère abonde, les fantômes pullulent partout, trompant et décevant, portant des accusations sans fondement[1], étant impitoyables et vicieux, piétinant cette ville fantôme et la laissant jonchée de cadavres. L’odeur de la pourriture imprègne l’air et couvre le pays qui est fortement gardé[2]. Qui peut voir le monde au-delà des cieux ? […] Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! » (« L’œuvre et l’entrée (8) », dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de Dieu m’ont aidée à voir plus clairement l’essence diabolique du PCC qui Lui résiste. J’ai juré sur ma vie de l’abandonner. Intérieurement, je criais : « Démons ! Comment osez-vous croire que je trahirai Dieu ? » La cinquième nuit, mes mains étaient congestionnées, engourdies et très enflées. J’avais l’impression que mon corps tombait en morceaux et que d’innombrables insectes me dévoraient les entrailles. Ma douleur était indescriptible. Je mourais de faim et de soif après des jours de privations. Je grelottais et j’étais à bout de force. Je sentais que je ne tiendrais plus très longtemps. Je pensais que je mourrais de soif ou de faim si ça continuait. J’ai prié Dieu sans interruption pour Lui demander de me donner la force de triompher de la torture cruelle de Satan. Alors Dieu m’a éclairée par Ses paroles : « La vie de l’homme provient de Dieu, le ciel existe grâce à Dieu et l’existence de la terre provient de la puissance de la vie de Dieu. Aucun objet qui possède la vitalité ne peut transcender la souveraineté de Dieu, et aucune chose, aussi vigoureuse qu’elle soit, ne peut éviter le domaine de l’autorité de Dieu » (« Seul le Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle », dans La Parole apparaît dans la chair). J’ai pensé : « C’est vrai. Dieu m’a donné la vie, Lui seul peut me la reprendre. Aucune torture de Satan ne peut me tuer. » Quand cette pensée m’est venue, j’ai eu honte de mon manque de foi et de connaissance de Dieu. J’ai aussi compris que Dieu, par cet environnement terrible, voulait m’enseigner que « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). J’ai prié en silence : « Dieu Tout-Puissant, ma vie est entre Tes mains. Je veux me soumettre à Tes orchestrations et arrangements, que je vive ou que je meure ! » J’ai retrouvé des forces après ma prière et je n’avais plus aussi faim ni soif. Ce soir-là, les policiers sont revenus à 20 heures. Comme je ne parlais toujours pas, ils m’ont giflée jusqu’à ce qu’ils s’épuisent. Après ça, ils m’ont surveillée d’encore plus près et se sont relayés pour ne jamais me laisser seule. Quand mes yeux se fermaient, ils me frappaient avec un magazine roulé. Je savais qu’ils essayaient de briser mon esprit pour que je laisse échapper quelque chose sur l’Église dans un demi-sommeil. J’étais épuisée et en état de stupeur. Je ne savais pas combien de temps je tiendrais encore. J’étais terrifiée de ne plus pouvoir supporter la douleur et de trahir Dieu malgré moi. J’ai prié en silence : « Mon Dieu, je crois que je ne tiendrai plus longtemps. J’ai peur de Te trahir. Je T’en prie, protège-moi. Je préfère mourir que de devenir un Judas. » J’avais les idées embrouillées. Je ne savais même plus si j’étais morte ou vivante. Dans mon brouillard, j’ai eu l’impression que mon corps était plus léger et que mes menottes s’étaient desserrées. Le sixième jour, au petit matin, les policiers m’ont réveillée en me giflant et ont aboyé : « Tu te fiches de nous. On ne peut pas bien dormir parce qu’on te tient compagnie. Si tu ne parles pas aujourd’hui, tu ne parleras plus jamais ! Je te rendrai folle. Je dirai à tout le monde que ta foi te fait faire des crises pour qu’ils abandonnent ton Dieu ! » Les mensonges de ce démon maléfique m’ont rendue furieuse ! Ils ont apporté un bol rempli d’un liquide noir et mon cœur s’est serré. Ils voulaient me droguer pour me faire perdre la tête. J’ai frénétiquement prié Dieu pour demander Sa protection. Alors j’ai pensé à ces paroles de Dieu Tout-Puissant : « Ses actes sont omniprésents, Sa puissance est omniprésente, Sa sagesse est omniprésente et Son autorité est omniprésente. […] Toutes choses existent sous Son regard et, de plus, toutes choses vivent sous Sa souveraineté » (« L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair). Une fois de plus, les paroles de Dieu m’ont donné la foi et de la force. Dieu régit toutes choses. Tout, dans l’univers, est entre Ses mains. Satan peut meurtrir notre chair, mais pas régir notre vie. Quand Job a été mis à l’épreuve, Satan n’a pu faire de mal qu’à son corps. Dieu ne lui a pas permis de mettre la vie de Job en danger. Satan voulait m’administrer cette drogue pour que je devienne folle, idiote, pour que je trahisse Dieu, Le rejette et Lui fasse honte. Mais ça ne pouvait pas se produire sans la permission de Dieu. Cette pensée m’a calmée. Un policier cinglé m’a saisi le menton et a versé tout le bol de cette potion amère dans ma bouche. Elle a vite fait effet. J’avais l’impression qu’on compressait et déchirait mes organes. C’était terriblement douloureux. J’ai commencé à avoir du mal à respirer. Je ne pouvais plus bouger les yeux et je voyais double. Je me suis évanouie peu après. Je ne savais pas combien de temps avait passé quand j’ai vaguement entendu quelqu’un dire : « Ce truc va sûrement la rendre folle. » Alors j’ai su que je m’en sortirais. J’étais agréablement surprise de ne pas avoir fait de crise et d’être encore lucide. C’était vraiment la toute-puissance de Dieu et un miracle. Dieu m’avait sauvée une fois de plus ! J’ai vraiment senti la fidélité de Dieu. Il est toujours là pour moi. Dans ce sombre repaire de démons, les paroles de Dieu Tout-Puissant m’ont guidée et sauvé la vie à maintes reprises. J’ai chanté un hymne en silence pour Le louer. Et j’étais encore plus décidée à Lui porter témoignage.
Les policiers m’ont torturée pendant six jours et six nuits. J’étais sur le point de mourir de faim et de soif. Voyant que j’étais aux portes de la mort, ils m’ont jetée dans une cellule. Quelques jours plus tard, ils ont encore essayé de me soutirer des informations sur l’Église, mais j’ai refusé. Un policier furieux a crié : « Tu es un sacré numéro ! J’ai à peine fermé l’œil pendant six jours et tu ne m’as rien donné. » Ils m’ont ramenée dans ma cellule. J’étais ravie de voir que Satan avait été vaincu. J’ai remercié et loué Dieu encore et encore. Après quatre mois de détention, le gouvernement m’a accusée « d’utilisation illégale d’une organisation xie jiao pour entraver l’application de la loi » et m’a condamnée à dix-huit mois de prison.
En mars 2006, on m’a envoyée purger ma peine dans une prison pour femmes. Ç’a été un enfer. J’ai été soumise à une torture inhumaine. Si j’ai supporté cet emprisonnement terrible et si je suis sortie de cet enfer, c’est grâce à la protection de Dieu et à l’orientation de Ses paroles. Après avoir été brutalement persécutée par le PCC, j’ai bien compris son essence démoniaque et sa résistance frénétique à Dieu. J’ai aussi éprouvé l’autorité et le pouvoir des paroles de Dieu. Dans ma douleur et ma faiblesse, ce sont les paroles de Dieu qui m’ont donné la force de triompher de ces démons et de porter témoignage. J’ai éprouvé personnellement que Dieu est notre soutien, qu’Il est toujours là pour nous aider et la foi qui m’incite à Le suivre est plus forte que jamais !
Notes de bas de page :
1. « Portant des accusations sans fondement » se réfère aux méthodes par lesquelles le diable cause du tort aux personnes.
2. « Fortement gardé » signifie que les méthodes par lesquelles le diable afflige les gens sont particulièrement vicieuses et contrôlent tellement les gens qu’ils n’ont pas de place pour bouger.
Source : L’Église de Dieu Tout-Puissant
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